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 loi DADVSI tourné en dérision

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1 1 1 number of the jug
Guardian
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Nombre de messages : 667
Date d'inscription : 11/05/2005

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MessageSujet: loi DADVSI tourné en dérision   loi DADVSI tourné en dérision EmptyVen 15 Sep - 11:07

tout le monde dans le forum a du entendre au moins une fois parler des DRM et de la DADVSI

voici un petit récit comique récupéré sur le site http://stopdrm.info/

Corsario a écrit:
Baisse des ventes de disques et DRM : la parabole des Ray-Ban

Par corsario, jeudi 4 mai 2006 à 17:30 :: Décalé :: #67 :: rss

Au premier trimestre 2006, les ventes de disques en France ont chuté de 12% par rapport à la même période en 2005.

Ce n'est pas étonnant : on ne peut pas redresser les ventes de musique (ou de n'importe quel produit) en compliquant la vie des consommateurs. Si les contraintes sont trop dures, ces consommateurs vont tout simplement arrêter d'acheter.

Pire encore, les producteurs de musique font une double erreur :

* ils embêtent les consommateurs avec des DRM (ce qui n'est déjà pas très incitatif)
* ils font peur aux consommateurs en leur faisant encourir, en plus des contraintes liées aux DRM eux-mêmes, des amendes de 750 € pour des usages aujourd'hui légitimes.

Que la réponse sur les ventes soit immédiate n'étonnera que les professionnels du secteur enfermés dans leur bulle.

Pour mieux comprendre, quittons un instant le monde de la musique et partons en vacances au soleil pour une fiction qui n'est pas si éloignée que cela de la loi DADVSI...
Le secteur des lunettes de soleil est en crise !

Ray-Ban, le lunetier, a un problème de contrefaçon. Pour le résoudre il décide d'adjoindre à ses lunettes un DRM : les verres des nouvelles lunettes Ray-Ban seront opaques et inutilisables si je n'ai pas dans ma poche le porte-clé sécurisé Ray-Ban qui authentifie que je les ai achetées légalement. Si je perds le porte-clé, mes lunettes deviennent inutilisables. Ce sont les célèbres Ray-Ban à DCU (Dispositif de Contrôle d'Usage).

Pour protéger ces DCU une directive européenne votée en catimini sous la pression des lobbys de lunetiers impose de les protéger juridiquement : tout contournement des DCU est puni par la loi. Si je trouve le moyen d'utiliser MES lunettes Ray-Ban sans le porte-clé, j'encours 750 € d'amende.
Quelques mois après l'adoption de cette loi, Ray-Ban a modifié ses conditions de vente : désormais je n'achète plus une paire de lunette, mais Ray-Ban me concède une licence d'utilisation annuelle. Pour pouvoir continuer à utiliser mes lunettes, je devrai régler 10 € par an pour activer mon porte-clé. Et dans les nouvelles conditions de vente figure une close stipulant qu'au bout de 5 années le porte-clé devient caduque : il faut alors racheter de nouvelles lunettes. Ray-Ban explique que de toutes façons au bout de cinq ans des lunettes sont rayées ou cassées...

Rapidement, l'industrie des lunettes se plaint que malgré ces mesures de lutte contre la contrefaçon les ventes de Ray-Ban s'effondrent…

Un collectif d'utilisateurs de lunettes, stopDCU s'est créé : "Nous achetions des Ray-Ban, nous en achetions aussi pour notre famille. Aujourd'hui on nous impose des DCU sur nos lunettes. Nous disons : nous n'achèterons plus de lunettes. Nous faisons également remarquer aux lunetiers que leur loi est contre-productive : les lunettes pirates, fonctionnant sans porte-clé DCU, offrent une plus-value d'usage par rapport aux lunettes authentiques. Pour autant la qualité des Ray-Ban est meilleure : nous voulons pouvoir acheter des lunettes Ray-Ban de qualité sans DCU."

Suite à son partenariat d'exclusivité avec Ray-Ban, le Club Med a annoncé que l'entrée dans son club de vacances serait réservée aux seuls porteurs de lunettes Ray-Ban munies de porte-clés DCU.

De son côté l'UCPA campe sur ses positions : seuls les porteurs de lunettes Vuarnet seront admis aux séjours UCPA. Des lunettes Vuarnet sont disponibles à la vente dans les catalogues de l'UCPA.

Le collectif stopDCU continue de réclamer des clubs de vacances indépendants de la marque de lunettes de soleil que l'on utilise, ou le droit de contourner le porte-clé pour aller dans un club de vacances de son choix.

Pendant ce temps des consommateurs dégoûtés, plus radicaux ou plus aventureux, se tournent vers les vacances libres, un secteur en plein essor.

Dans le même temps les organisateurs de vacances indépendants s'inquiètent de la situation de monopole de fait que la nouvelle loi va entraîner.

Rappelons quand même qu'à l'origine la loi avait pour but de protéger les designers de lunettes dont les droits d'auteurs étaient bafoués par les contrefacteurs. A l'arrivée les grands bénéficiaires sont les fabricants de lunettes. Sauf qu'ils n'avaient pas prévus (trop sûrs d'eux ?) que les consommateurs allaient se détourner de produits peu attractifs se rapprochant beaucoup de ce que l'on appellerait dans un autre contexte une escroquerie.
L'amendement Afflelou

Dans le cadre de la loi sur les Droits d'Auteurs des Designers de Lunettes de Soleil (la loi DADLS), on parle également beaucoup d'un amendement, l'amendement "Afflelou", qui vise à interdire les téléphones manifestement utilisés par les contrefacteurs pour organiser le trafic de lunettes de soleil contrefaites : cet amendement punit de 3 ans de prison et 300 000 € d'amende la fabrication et la commercialisation de téléphones manifestement destinés à organiser la contrefaçon. Il interdit également toute publicité pour des téléphones utilisés principalement pour organiser la contrefaçon.

Les fabricants de téléphone ont essayé, en vain, de faire valoir que cet amendement introduisait une insécurité juridique fatale à leur activité. Ils ont rappelé, en vain également, tous les usages licites du téléphone.

Rassurants, les fabricants de lunettes ont affirmé que cet amendement serait appliqué avec discernement.

En pratique le Syndicat des Producteurs de Lunettes a conclu des accords avec des fabricants de téléphone : en échange de compensations financières (ou de publicité pour des lunettes), les fabricants de téléphones consentants étaient assurés de ne pas encourir de poursuite de la part de l'industrie des lunettes. De leur côté les annonceurs ont préféré ne plus faire de publicité pour les fabricants de téléphones, exception faite des gros fabricants de téléphones qui leur ont consenti des conditions particulièrement avantageuses.

Les plus grands fabricants de téléphones, notamment SFR Corporated et Compote Inc., en ont profité pour suggérer discrètement à certains producteurs de lunettes amis de poursuivre en justice des concurrents de la téléphonie OpenSource.

Un an après la publication de la loi, la recherche en téléphonie est bloquée en France, et les ventes de téléphones commencent à accuser une baisse inquiétante. Pour contrer cette chute des bénéfices du secteur de la téléphonie (attribuée aux contrefacteurs de téléphones qui seraient de plus en plus nombreux à cause du faible coût du plastique), les deux multinationales du téléphone qui se partagent aujourd'hui le marché ont proposé d'adjoindre des DCU aux téléphones. Une loi sur les Droits d'Auteurs des Designers de Téléphones est discutée en ce sens au Sénat.

Le nouveau patron de SFR-Afflelou déclarait récemment : "Nous aimerions, pour protéger les designers de téléphones et de lunettes, que soit adopté un amendement punissant sévèrement les fabricants de plastique manifestement destiné à fabriquer des téléphones manifestement destinés à organiser le trafic des lunettes de soleil contrefaites. Le mythe de la gratuité doit cesser."

Le ministre des Droits d'Auteurs, des DRM et des DCU y serait favorable, à condition que, comme cela a pu être le cas pour les lois précédentes, l'on trouve un point d'équilibre entre les intérêts des uns et des autres, dans le souci de l'intérêt général et de l'interopérabilité. Il se déclare convaincu que les consommateurs y seront favorables si l'on prend le temps de leur expliquer l'intérêt des porte-clés DCU tellement nécessaires à leur propre sécurité : "Pouvoir en toute tranquilité acheter des téléphones légaux et sûr, comme aujourd'hui nous pouvons acheter des lunettes de soleil légales et sûres grâce aux porte-clés DCU électroniques, c'est protéger le consommateur. Les DRM protègent le consommateur des contrefaçons".
corsario
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MessageSujet: Re: loi DADVSI tourné en dérision   loi DADVSI tourné en dérision EmptyVen 27 Oct - 2:22

et oui frerot c bien malheureux mais c pas pret de s'améliorer Mad

rien que voir un aperçu de vista çà donne des frissons

ca me decide définitivement, mon prochain OS desktop sera un linux mm si etant un gros gamer c chaud mais de + en + de jeux sortent en natif sur linux ou sont adaptés qq mois apres, car il faut bien le reconnaitre les jeux c la seule raison qui fait que je sois encore sur win pour mon desktop.

Citation :
Technologie - Microsoft instaure une limitation dans la licence d’utilisation de son nouvel OS: une fois installé sur une machine, Vista ne pourra être transféré que sur un seul autre PC. Interdit également de faire tourner l’OS dans une machine virtuelle.

L'équipe de développement de Vista a publié sur son site les licences d'utilisation qui accompagneront les différentes versions "retail" du nouveau Windows. Autrement dit les versions de l'OS qui seront vendues seules, au grand public sous forme de boîte par exemple, mais aussi aux entreprises qui mettront à jour leur parc (Business Edition).

De nombreux changements sont à noter par rapport aux licences de Windows XP. Les utilisateurs apprécieront notamment la durée de garantie du produit qui passe de 90 jours à un an.

En revanche, une surprise de taille les attend en ce qui concerne le nombre de machines sur lesquelles Vista peut être installé. «Le premier utilisateur du logiciel peut réassigner la licence à une autre machine, une fois», indique les termes des licences.

En clair, si l'utilisateur change de PC, il peut réinstaller Vista sur sa nouvelle machine. Au-delà ce n'est plus possible, et Microsoft sera en mesure de le vérifier grâce à un système renforcé de lutte contre le piratage, ou «plate-forme de protection logicielle», intégré à l'OS.

Ce système contrôlera donc régulièrement l'authenticité des copies tournant sur les machines; dans le cas d'une installation de Vista non validée, le système fonctionnera en «mode de fonctionnalités réduites», avant d'être bloqué passé un délai de trente jours. Le non-respect des clauses de licences est assimilé à du piratage.

Windows XP plus souple

À titre de comparaison, l'utilisation de Windows XP n'est pas aussi verrouillée, puisqu'il peut être installé sur autant de nouvelles machines que le souhaite l'utilisateur, dès lors qu'il est systématiquement désinstallé de la précédente. Il suffisait juste de respecter la règle: une copie spécifique par machine.

Pourquoi Microsoft a-t-il limité l'installation de Vista à une seule nouvelle machine? Que ce passe-t-il si l'on modifie sensiblement sa configuration, par exemple en changeant de carte mère? Contacté par ZDNet.fr, Microsoft France n'a pas répondu à nos appels sur le sujet.

Autre limitation liée à Vista: l'interdiction d'exécuter dans une machine virtuelle, les éditions Basic et Premium. «Vous ne devez pas utiliser le logiciel installé (...) à l'intérieur d'une machine virtuelle physique (virtual hardware system) ou tout autre forme d'émulation», stipule les licences concernées. Interdit donc de faire tourner Windows en virtualisation sur une machine équipée d'un OS Linux par exemple.

Une option en revanche autorisée avec les versions haut de gamme Ultimate et Business.

Microsoft a parallèlement annoncé ce vendredi qu'il n'y aura pas de retard de lancement de Vista en Europe, après avoir récemment évoqué cette possibilité. Le nouvel OS sera donc bien disponible pour les entreprises dès novembre et en janvier 2007 pour le grand public.

Source : Zdnet

Même les professionnels IT commencent à s'inquieter.

Citation :
«Certaines parties de Vista m'effraient!». Ainsi s'exprimait Bob Gleichauf, directeur de la technologie de la division sécurité et technologie de Cisco, le 18 septembre, lors d'une conférence sur la sécurité informatique organisée par Gartner à Londres.

Citation :
«Les utilisateurs ne savent pas ce qui les attend», déplore Eric Ouellet, vice-président de la recherche et de la sécurité chez Gartner. «Pour l'heure, le module TPM (Trusted Platform Module) n'est pas totalement intégré; vous ne pouvez pas vous fier au jeu de fonctionnalités. Le fait que Microsoft change les règles du jeu renforce incontestablement l'anxiété et l'animosité.»

Bref, un avenir bien sombre si les choses ne bougent pas:

Couloir d'un quartier haute sécurité dans une prison du futur (proche ?)
- T la pour quoi toi ?
- Bah on m'a chopé en train d'écouter un mp3 sans DRM avec un téléphone portable sans puce TPM que j'ai télécharger sur un site libre avec Linux.
J'ai pris 25 ans mais j'avais un bon avocat.

Brrrr.......
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